Démenti et révélations... qui tournent au débat !

Chers concitoyens, mes amis !

Depuis des semaines et des semaines, la justice royale, qui se sens pousser des ailes par la grâce de la vague de plaintes et de dépositions aussi mensongères qu'outrancières de la prêtresse folle Emiade, n'a de cesse de tenter de se débarrasser de moi : mes plaintes ne sont pas prises en compte, aucunes enquêtes sérieuses ne sont menées, ont m'accuse à tort de tous les maux de la ville...

...on croise un assassin ? Il travaille forcément pour moi !
Une tentative de meurtre ? Il est évident que je l'ai commandité !
Un chainons manquant dans une enquête ? Autant rejeter la faute sur l'Armée Impériale sa ira plus vite !

Vous voulez que je vous dise pourquoi il en est ainsi ?
La Justice Royale est incompétente, complétement incompétente !
Mais il faut dire que ce ne doit pas être très facile tous les jours pour ce cher Orthus d'avoir toutes ces responsabilités... Pauvre de lui !
En effet, ne saviez vous pas que la Justice Royale est désormais entièrement représentée en la personne de l'auxiliaire de Justice Orthus qui est même allé jusqu'à s'approprier le bureau du Juge ?
Donnons lui directement le titre de Juge Royale ! Il cessera de dormir dans ce bureau, inquiet qu'on le lui reprenne !

Ah sa, pour être inquiet il est inquiet le gratte-papier !
Ce petit rat de bibliothèque est d'ailleurs de mèche avec la Dame Emiade, car nous savons tous que c'est le meilleur choix pour la chancellerie et que nulle ne peut rivaliser avec la sournoise enfant au sourire rose bonbon et aux paroles plus sucrées que le miel ! Ainsi donc qui mieux qu'elle assurera son avenir à ce bon auxiliaire ?
Oui mes amis, en plus d'être usurpé, la justice royale est corrompue ! Corrompue par celle qui clame haut et fort qu'elle veut votre bonheur !

Je n'ai plus beaucoup d'espoir de gagner ces élections...
Les fidèles de la petite soldate rose blanche comme neige, sont bien plus nombreux que les rares partisans de mon désir d'avenir droit et juste.
Quant aux nobles, ils ont décidés de bloquer un système instauré par leur roi en proclamant qu'ils le font au nom du roi ! Et au final leur petite manifestation de mécontentement ne servira à rien puisqu'Emiade se verra bel et bien nommé chancelière, j'en ai peur.

Toutefois n'imaginez pas que, de dépit de voir la justice royale s'acharner ainsi sur moi, je vous annonce là un abandon de ma part.
Non mes amis, je suis venu vous promettre que je serais le seul à subir pareilles injustices : je ne laisserait aucun autre citoyen d'Hurlevent être brisé par ce gouvernement corrompu.. Sachez qu'élu ou non, tant que j'aurais mon Armée derrière moi, aucun d'entre vous ne sera abandonné aux ténèbres !
Sachez que tant que j'aurais la force que me communique tous vos cœurs battant à l'unisson je ne laisserait jamais tomber Hurlevent et l'espoir de réaliser les rêves que j'ai pour elle !

Elisez le démon qui se cache sous son voile de lumière ! Ce n'est pas un problème, car nous serons là pour lui résister !

Pour la justice, pour la paix, et pour Hurlevent !

Chers Hurleventins,

Les élucubrations de ce pauvre Duc me donne une bonne occasion de vous montrer et vous parler d'un point important de la gestion de notre gouvernement: Celui de la Justice.

Celle-ci est indépendante du pouvoir. Et cette événement vous le prouve car rien, pas même les menaces d'un candidat à la chancellerie n'entrave sa marche. Sire Orthus a du mérite à ne pas vouloir céder à la pression du petit empereur et de son armés d'assassins fourbes et maladroits.

Quant aux tentatives d'assassinat sur ma personne, la justice a obtenu les aveux de l'exécuteur lui-même. Son nom? Monsieur Smasch. Et comme par hasard, j'ai appris son décès hier soir. Il semble que même en son sein, la bande de brigands que le candidat Arélius appelle une armée, aime à faire le ménage dans ses rangs de façon expéditive. Celle qui portait la dague était une humaine répondant au nom de Imala. Va-t-on la revoir ou a-t-elle, elle aussi, rejoints le monde de l'immatériel?

Si je suis ce que dis ce menteur d'Aurélius, si la justice est complice avec moi de sa chute, si j'ai commis des crimes ou des délits, alors qu'il dépose plainte envers moi. Je ne me soustrairai pas à la justice, moi. Je me présenterai et ne refuserai pas de payer les frais occasionnés qui coûtent à contribuable. Mais il est évident que les gesticulations de sieur Aurélius n'ont aucun fondements et aucun contenus et que, lui, est incapable de regarder la justice en face parce qu'il sait qu'il est coupable.

La justice doit faire son travail librement, qu'elle s'intéresse aux petites gens comme aux grands de ce monde.

Que la Lumière vous apporte paix et prospérité.

Emiade

Il est amusant d'entendre un officiel de l'Eglise prétendre au premier poste exécutif parler de séparation des pouvoirs.
Le Royaume assure la liberté de conscience. c'est pourquoi il doit garantir le libre exercice des cultes. Je doute qu'un clerc à la botte de Benedictus au pouvoir soit dans la meilleure position pour donner des leçons.

Aussi, je vous trouve vive en accusation :
D'abord la seule personne qui aurait pu témoigner en votre faveur meurt comme par hasard. c'est une drôle de coïncidence de fait quand même. j'appelle cela faire parler les morts.
Ensuite, alors que j'arpente les provinces pour ma campagne électorales, je lis dans la presse que que vous aviez expliqué mon absence par un coup d'état fomenté par Marc-Aurèlius. Il est clair qu'aucune source n'a pu vous chuchoter de telles sornettes, sinon, vous n'avez même pas pris la peine de les vérifier.

Voilà qui vous êtes, Emiade : une manipulatrice démagogue, doublée d'une schizophrène. vous voyez le mal partout, comme tous les soit-disant ardents défenseurs de la Lumière. En fait, vous ne voulez que balayer tout ce qui pourrait entraver votre route, et encore plus ce qui y résiste, un peu de belles paroles et le monde vous suit. Mais il vous suit où? il vous suit dans les chemins tortueux de la discorde et de l'infamie que vos fantasmes vous font imaginer.

Monsieur Ernest Grey,

Je n'ai rien contre vous et je vous respecte comme je l'ai toujours fait. Je ne juge pas les gens. Je juge les faits. Aurélus est un monstre capable de tuer pour accéder au pouvoir. Ceci est une fait. Vous, n'êtes pas comme lui, vous. Je ne vous ai accusé de rien.

De plus, je n'ai pas dis les choses que vous dites que j'ai dit au sujet d'un "coup d'état". La rumeur parle, moi, je ne la maîtrise pas. La rumeur n'est pas sage. La preuve, regardez ce qu'elle dit sur moi.

Je me suis déjà expliquée sur ma vocation de prêtresse et mon rôle à la chancellerie. Je ne vais donc pas redire ce que j'ai déjà dit. Seuls les faibles se répètent. Les forts, eux, font confiance.

Et je ne fais pas la morale sur la justice et autres, je décrits encore une fois un fait: celui de l'indépendance de la justice. Je doute que ceux qui sont contre une telle choses soient vraiment des amis du peuple de Hurlevent.

Que la Lumière vous guide.

Emiade

Vous dites que vous jugez les actes, mes les actes sont accomplis par les gens, donc de fait, vous jugez les gens, que ce soit à travers les actes ou non.
Et vous confirmez que vous dites bien n'importe quoi en me jugeant juste après : je suis un monstre ?
Et pourquoi pas un mangeur d'enfant tant qu'on y est ? Après tout, tous les coups sont permis n'est-ce pas ?

Vous dites que les forts ne se répètent pas, qu'ils ont confiance... cessez donc de répéter sans cesse que je suis un monstrueux tueur en série à la tête d'une bande de bouchers sans âmes !
Je pourrait alors peut être à mon tour cesser de clamer en boucle mon innocence. Si vous voulez jouer à "c'est lui qui a commencé" nous ne sommes pas sortit de la taverne...

Mon armée est composés de bon soldats, fiers, honorables et nobles de cœur.
Ceux qui en doute n'ont qu'à rejoindre nos rang et apprendre à nous connaître au lieu de nous attaquer sans sommation !

En réalité M. Grey a raison : vous êtes une hystérique trop imaginative. C'est digne de la croisade écarlate. A quand les tortures dans les sous-sol de la cathédrale et les bûchers publiques ?

J'ai beaucoup de respect pour le genre humain, et pour la vie étant moi même passé par la mort, mais vous madame, vous me dégoutez.

Bien à vous,
Citoyen Auréllius.

Il serait temps pour cette campagne de domination d'Hurlevent, oui car ce n'est en aucun cas une campagne électorale qui se déroule devant les yeux du peuple mais bien une petite guerre minable et puérile entre individus farfelus sortis plus ou moins de nul part, de prendre un nouveau visage. Ou peut-être même faudrait-il qu'elle en prenne un premier. Qu'est-il donc arriver à Hurlevent, au roi et à ses citoyens, nobles comme paysans en passant par la bourgeoisie et le clergé, les fiers paladins et les sergents zélés ? Je ne vois que de la stupidité qui transpire sur vos fronts ! Vos cerveaux manquent-ils d'air, chers candidats ?

Au sieur Aurèlius et à ses opposants autonomes : auriez-vous oublié où vous vous trouver ? Visiblement oui, de quel droit menez-vous une guerre réelle sur le territoire de Sa Majesté et de l'Alliance ? Vos troupes paramilitaires ne peuvent être qu'un amas de mercenaires sans foi ni loi pour s'imaginer une telle liberté d'action. Vos troupes que vous osez nommer des armées et qui ne regroupent pas même une quantité suffisante de soldats pour former un bataillon, et dont la réputation ne va pas plus loin que l'assassinat, qu'il soit avéré ou pure rumeur. Votre petit affrontement privé ne concerne pas le peuple, et ce n'est pas non plus une façon de mener une campagne électorale, aussi vous êtes fortement priés, d'un côté comme de l'autre, de cesser vos agissements brutaux afin de ne pas amener une guerre civile au sein même de la ville que vous tentez de vous approprier.
Si Hurlevent ne sait pas tenir ses chiens enragés, Alterac et ses soutiens de l'Alliance et d'ailleurs enverront leurs lions, vous êtes prévenus, agissez en conséquence ou assumez vos actes révolutionnaires, le bûcher publique dont vous parliez, sire Aurèlius, pourrait arriver plus rapidement que vous ne le pensiez, transformé en un immense feu de joie où vous, vos hommes et ces prétendus justiciers de l'Ordre du Jugement brûleriez en hommes égaux.

Je dénonce et condamne de la même manière les accusations sans fondement que chacun lance contre l'autre, pour assassinat entre autres. Assassinat il y a eu visiblement, et plusieurs autres tentatives. Quelle est donc cette image que vous donnez aux hurleventins ? Doivent-ils choisir entre trois criminels, sachant que quel que soit le résultat, le gagnant sera sous la menace permanent de la dague de ses opposants et que jamais ces gens ne travailleront pour le bien de leur ville ni même de l'Alliance, mais pour leur unique et personnel intérêt ?

Pour ce qui vous concerne Emiade, vous connaissez mon point de vue, maintes fois récités devant vous et d'autres : je ne soutien pas la façon dont l'Eglise mène ses prêches, et de ce fait, sa campagne non plus. Merci de faire, comme vous avez déjà su le faire par le passé, la différence dans mes propos entre le reniement de la Lumière et la désapprobation de ceux qui la dispensent. Je terminerais sur ce point en donnant l'avis suivant : l'Eglise n'a pour moi rien à faire à la tête du gouvernement, que ferait-elle pour défendre le pays ? Pour les taxes ? Et pour tout le reste, qui ne sont pas des affaires de prière ou de croyance, mais bien de politique, de social et en grosse partie de stratégie militaire. Je n'imagine pas Hurlevent abandonner l'Alliance sur le front du Norfendre, ou partout ailleurs.
Ecouter, choisir et agir. C'est votre slogan Emiade, je vous l'ai dit : il est bon, ce devrait être celui de tout homme au service du peuple. Malheureusement, je ne vous vois pas dans ce grand rôle de chancelière, vous avez bien assez à faire avec votre poste de Légat, et vous le dit franchement : j'ai bien trop peur qu'on ne vous manipule, que vous vous en aperceviez ou non.

Au final, il n'y a guère que le sire Ernest Grey qui soit un homme valable. Sans doute de par son expérience du vécu. C'est en tout cas à mes yeux le seul qui n'emploie pas d'armes pour gagner sa place au pouvoir, qui ne promet pas un bain de sang s'il est élu, qui n'a pas l'étoffe d'un dictateur ou d'un illuminé, qui essaie encore moins de pousser le peuple dans un besoin illusoire de pieux réconfort. Entouré de sa sagesse il est resté discret, c'est sans doute là son grand défaut, mais avec ces rumeurs d'assassinat, comment ne pas être hésitant à se montrer ?

Entre trois maux, faut-il choisir le moindre ? N'avez-vous pas, candidats, autre chose à proposer à Hurlevent et son peuple, ainsi qu'à ses alliés dont je fais parti, que des luttes enfantines mais néanmoins couteuses, en hommes comme en moyens ? Ceux que vous tentez de convertir ou de rallier à votre cause, car pour le moment il est impensable de parler de convaincre les électeurs mais bien d'un proche endoctrinement, ne sont très certainement pas satisfaits. Si ces élections se poursuivent sur la même lancer, elles se termineront sur un échec, même pour celui, ou celle, qui sera élu.

Je terminerais ce discours en vous rappelant la chose suivante : vous avez beau être des candidats au changement, il y a actuellement des lois et un système toujours en place. L'absence de chef du gouvernement ne vous abstient pas de le respecter. Rappelez-vous en, l'Alliance ne tolérera pas qu'Hurlevent se perde en folies politiques. Pour Alterac, il est déjà insupportable que l'Hurlevent actuelle ne tienne aucun de ses engagements, nous ne coopérerons pas dans la perte de nos principes, de nos terres, de nos droits et encore moins de la fierté de notre nation.

Et quand ai-je utiliser une arme contre les autres candidats? Je ne porte jamais rien d'autre qu'un simple bâton sur moi, plus symbolique que quoi que soit d'autre. Que vous m'estimiez incapable de diriger une ville est votre droit. Mais que vous répandiez l'opprobre sur ma personne et, du même coup, sur toute l'Eglise est indigne d'un noble. Mais peu importe.

Libre à vous de ne pas croire en la Lumière, ni d'avoir aucune foi en rien, sauf peut-être en votre petit royaume du nord oublié de tous. Hurlevent est ma préoccupation et son peuple mon seul soucis. Ce n'est pas l'Eglise qui sera chancelière, mais moi, Emiade, une femme jeune sans doute, mais qui crois en des valeurs du bien, du bien pour tous. Appliquer les préceptes dans sa vie n'implique pas de les imposer aux autres. Il n'ai pas dans mon programme, ce mot si à la mode chez les politiques, le projet d'imposer la vision de l'Eglise à tous les Hurleventins, mais de baser la politique sur ces préceptes de respect, de ténacité et de bienveillance. Ces préceptes sont universels et tout le contraire de ceux des dictatures et ou toute autres formes d'autoritarisme.

Oui, Mon programme est tout d'abord d'écouter. Écouter pour comprendre et savoir. Écouter toutes et tous, toutes les races, toutes les classes, toutes les souhaits de mes amis et de mes ennemis.

Oui, mon programme est ensuite de choisir. De choisi le meilleur, le mieux, entre ce qui conduit au malheur et à la désolation ou ce qui conduit au bonheur et à la prospérité. De choisir pour la pérennité et la postérité.

Oui, mon programme est d'agir. Car à quoi servirait le savoir et les bonnes intentions si elles restaient dans les têtes, les livres de lois, ou les prisons de l'esprit? Et j'assumerais entièrement mes actions car le peuples du Royaume n'est pas si fou qu'un vous le prétendez. Ce peuple, et dans le mot peuple, j'inclue les petites gens comme la noblesses, les pauvres comme les riches, ce peuple du royaume, les sujets du Roi, est mon peuple. Et je suis fière de dire que je fais parti de ce peuple. Je ne suis ni au dessus, ni en dessous, ni à côté, je nage en son sein comme un poisson dans son eau.

Alors venez à mon oreille que je vous entende. Aider moi dans mes choix au lieu de participer à la folie de la course aux gloires vaniteuses. Venez construire avec moi un avenir ou une vraie gloire, comme celle qu'ont défendu les grands héros tels qu'Anduin Lothar ou le Roi Terenas Menethil, puisse enfin revoir le jour. Je ne combat pas contre Aurélius qui n'a que si peu d'importance à mes yeux, ni contre Monsieur Ernest Grey que je respecte profondément. Je me bat pour Hurlevent, pour la gloire du Royaume et de son peuple.

Qu'il en soit ainsi!

Mon cher duc Dranth...

Comme je vous l'ai déjà dit, j'ai tenté maintes fois de calmer les ardeurs de ces bêtes de l'Ordre du Jugement par la discussion... et cela n'a rien donné.
Ce n'est pas moi qui ai décidé de cet affrontement et si je pouvais dédier mes hommes à quelque chose de plus noble que ma protection contre ces monstres je le ferait volontiers... la reconquête du royaume vassal d'Alterac par exemple ?

Pour ce qui est de vos lions, comme je vous l'ai déjà dit, permettez moi de douter de leur nombre et de leur ardeur... d'après les nombreuses rumeurs qui courent à mon sujet j'ai une armée d'espions et d'assassins qui agissent dans l'ombre à toutes heures du jour et de la nuit !
Je ne m'en fait donc pas tellement pour vos amis, qu'ils soient de Forgefer ou d'ailleurs.

Le Roi n'a plus d'armée digne de ce nom, il est lui même trop occupé par le front en Norfendre pour faire montre de son héroïsme légendaire et le Prince Anduin n'est qu'un enfant.
Quand a la maison des nobles elle n'est bonne qu'à se répandre en discours et en promesses : en vérité ils ne valent pas mieux que nous autres candidats sans cervelle !

Et vous même n'avez pas non plus de forces armées digne de ce nom sans quoi vous auriez repris votre cher Alterac depuis fort longtemps n'est-ce pas ?

Vous êtes comme tous les nobles mon cher Duc : vous parlez bien. Mais sa s'arrête à peu près là.

Toutefois s'il s'avère que vous avez bien de féroces lions prêt à être lâchés, lâchez les donc sur cette bande de brute de l'Ordre du Jugement, cela mettra fin à ses affrontements qui nous dérange tellement !

...

Quand à vous Emiade, vous êtes fort aimable avec vos belles paroles, mais c'est par les armes que ce sont fondés tous les états : la violence est omniprésente et le sera toujours car notre monde, jusqu'à ses origines les plus lointaines, est forgé par la guerre.

La gentillesse universelle n'est qu'utopie dans pareille univers.

J'aimerais m'approcher de votre oreille en effet... afin de vous trancher la tête pour que vous compreniez la dure réalité qui n'est pas toute miel et que vous cessiez de susurrer votre sucre aux Hurleventins qui ont besoin d'un gouvernement fort pour sortir de cette période troublée.

Vous avez des idées charmantes, mais Hurlevent n'a pas besoin de rêver rose, elle a besoin de voir la réalité noire et d'être nettoyé de tout ce noir. D'être nettoyé de la corruption.


Cordialement,
Marc-Auréllius.

Je suis attristé Emiade de voir qu'au bout d'à peine deux phrases vous faites exactement ce que je ne voulais pas que vous fassiez : confondre le manque de foi en la Lumière avec le manque de crédit de ceux qui la brandissent. Vous dites que ce n'est pas l'Eglise qui monterait au pouvoir, laisseriez-vous tomber votre poste de Légat ? Je parle d'arme, ce sont les armes que brandissent les soldats de l'Alliance et que vous serez amenée à brandir pour défendre celle-ci. Si vous n'êtes pas prête à vous battre autrement qu'avec des mots, et sur ce point le duc Aurélius vous a malheureusement dépassé, vous n'êtes pas prête à prendre la place du chancelier, c'est du moins mon point de vue. Et n'oublions que je ne suis pas un candidat, je suis un votant, ce n'est pas à moi de vous convaincre, mais l'inverse. Quand on dirige, on ne cherche pas qu'à satisfaire ceux qui veulent bien croire en nos valeurs, on essaie de faire au mieux pour tous.

Sire Aurèlius, nous avons eu une discussion, je pense qu'il est inutile de la refaire ici. Nous avons convenu que l'avenir nous mènerait là où nous devrions l'être.

Et si je puis me permettre Emiade, inutile d'expliquer, à moi comme au peuple, ce que signifie les mots de votre slogan, nous ne sommes pas idiots et il serait mal venu de votre part de nous considérer comme tel. Et je l'ai déjà dit, une fois de plus : avez-vous autre chose que des mots, qui devraient être ceux de tous et qui sont aussi les miens, dans votre programme ? Je n'ai pas encore prit parti, bien que le sieur Grey m'intéresse franchement pour le moment, et je ne demande qu'à être convaincu. Peut-être pas pour voter, mais au moins pour ne pas m'opposer. J'espère m'être fait comprendre, car j'avoue avoir du mal à me baser sur la même longueur d'onde que vous, très chère Légat.

Si je puis me permettre duc Dranth,

Certes Dame Emiade ne vous plait pas, et mes idées non plus... mais iriez vous vraiment jusqu'à voter pour Ernest Grey ?!

S'il est vrai que nous autres politiciens sommes tous plus ou moins démagogues par certains côtés... Ce cher monsieur Grey lui est carrément populiste. Et républicain par dessus le marché !

C'est le seul à ne pas brandir les armes, mais c'est parce que son bras est trop vieux pour en porter.
Et comme vous l'avez dit vous même il se fait bien trop discret... personnellement à choisir je crois que je préférerais encore voter pour Dame Emiade que pour un parfait inconnu.

Je respecte M.Grey et sa discrétion, mais soyons sérieux une minute : il n'est même pas certain que ce sympathique vieillard tienne debout jusqu'à la fin de son mandat s'il est élu !

Vous êtes quelqu'un de censé duc, j'en suis certain.

Ou du moins j'espère que je ne me trompe pas.

Bien à vous,
Marc-Auréllius.

Comme je l'ai dit, je ne suis pas encore décidé, tout comme ma femme. Deux voix à prendre, et si ce qui se raconte sur les sondages des votes est vrai, elles valent le coup.

En effet mon bras est trop vieux pour brandir les armes. Trop vieux vieux et trop las.

Trop vieux et trop las d'avoir guerroyé pour la folie des hommes. la folie des orcs. la folie de tous.
Trop vieux et trop las pour voir encore grossir les listes des enfants de l'orphelinat.
Trop vieux et trop las de perdre du temps en palabres, qu'à mon âge je sais précieux.
Trop vieux et trop las, enfin, de voir toujours les mêmes ruses, années après années.

Alors en effet ce n'est pas sur la place publique que vous me verrez m'enhardir. Si vous me cherchez, allez plutôt voir les provinces reculées, celles qui abritent la misère et la détresse humaine. C'est là que vous me trouverez.

J'ai eu une longue vie, et malgré tant de drames, j'ai eu une belle vie. J'aurai aimé voir mes enfants grandir, j'aurai aimé voir mes terres plus longtemps en paix. Mais cela na point été. Toutefois, cette longue vie a été réussie professionnellement. Et au crépuscule de mes jours, que puis-je léguer à l'humanité? J'aimerai lui léguer mes dernières ressources tant vitales que mobilières tant que je le puis.

J'aimerai que l'on se souvienne des Grey non pas comme des fanatiques religieux où des piliers de taverne, mais comme des hommes, ceux dont la mémoire fait penser que, parfois, il est possible de donner sans rien attendre en retour, pas même un sourire.

J'allais poser ma plume sur ces lignes, mais j'aimerai noter une dernière chose. Je comprends qu'à Hurlevent tout le monde n'ai point la même vision des choses. je comprends pourquoi mes confrères dans cette campagne ne soient pas de mon avis, et que d'autres les rejoignent dans leurs idées. Je comprends aussi pourquoi certains trouvent cette campagne farfelue. C'est pourquoi je respecte vos idées, et ne les ai contredites que lorsque le besoin s'en faisait sentir. Sachez toutefois que quelque soit l'issue des élection, ce sera sans amertume envers mes confrères ni chagrin que j'appréhenderai la suite des évènements. Je sais le peuple de Hurlevent mature et apte à choisir au mieux sa destinée.

Spoiler:

Et bien mon cher Ernest,

Si vous voulez rester dans les mémoires ou survivre à votre mort : écrivez vos mémoires !
Vous voulez transmettre quelque chose de Grey aux générations suivantes ?
Mettez donc tout ce que votre précieuse expérience vous à offerte par écrit tant que vous en avez encore le temps au lieu de vous débattre avec les sans-gène que nous sommes.

D'autant que si vous deviez mourir en exerçant la fonction de chancelier, au lieu de faire du bien au système en lui transmettant tout ce que vous avez à transmettre, vous l'enrayeriez encore plus qu'il ne l'est déjà... Un chancelier qui meurt au milieu de son mandat ?
Vu la tension qui risque déjà d'exploser en ville lorsqu'on saura le résultat du scrutin... non, ce serait la guerre civile !

Je comprend votre envie de laisser votre trace, et je comprend encore mieux celle de vouloir aider le bon peuple d'Hurlevent car, qu'on me crois ou non, j'ai cette même envie.

Faites moi donc confiance, abandonnez ces jeux politiques stupides qui ne sont plus de votre âge et mettez donc tous ce que vous avez à nous apprendre dans des livres.
Ainsi lorsque notre tour sera venu d'être trop vieux et que nous lieront vos ouvrages, nous pourront nous dire : "Il avait raison, qu'est-ce que j'ai été bête !".
Et le nom de Grey restera graver dans tous les esprits pour longtemps.

Mais il est encore trop tôt pour nous, trop tôt pour que nous changions, et il est trop tard pour vous, trop tard pour que vous arriviez à nous changer maintenant.

Faites le bon choix mon cher Ernest, résignez vous, et écrivez.
Faites le pour tous ceux qui auront besoins de ces écrits.
Faites le pour Hurlevent.

Bien à vous,
Marc-Auréllius.

Le glaive, je vous le laisse, Duc. Je ne suis pas une guerrière et ne le serais sans doute jamais. Ce que vous semblez proposer, c'est de placer un chef militaire sur la chaise de chancelier? Au lieu d'une église, vous voyez une caserne? Oh! heureusement qu'il n'est pas nécessaire de savoir manier l'épée pour avoir des projets pour l'avenir d'un peuple.

Non, je ne propose pas la guerre comme avenir au peuple. Je propose la paix. Je propose la liberté. Je propose la justice. Le seul combat qui ait une valeur à mes yeux, est le combat pour le bonheur du peuple et contre le mal. Dites moi d'aller luter contre les démons qui envahissent vos terres et j'accoure. Mais ne me parlez pas de reconquête d'une richesse se rapportant à un titre dont tout le monde se moque hormis quelques nobles qui vivent centrés sur eux-mêmes.

Je suis déçue tout comme beaucoup de ce qu'il se passe à Hurlevent. Pourquoi? parce que nous parlons sans nous entendre. Parce que chacun voit midi à sa porte et pense que son midi à lui est forcément mieux que celui de l'autre. Soit! ne votez pas pour moi. Ecartez moi du pouvoir. Au bout du compte, vous n'aurez que ce que vous méritez à la chancellerie.

Si je ne suis pas élue, je continuerai d'être Emiade, la petite prêtresse de la cathédrale ou d'une autre église, et je serais parfaitement heureuse ainsi. Si je suis élue, je devrais souffrir pour mon peuple. Alors, rendez moi service, ne votez pas pour moi. Cela m'évitera d'avoir à donner ma vie pour assumer ma charge avec toute mon âme.

Un bon dirigeant n'est pas celui qui décide tout, qui impose tout et qui fait par lui-même. un bon dirigeant est celui qui partage le pouvoir et qui s'entoure de personnes de qualité pour assumer les divers tâches nécessaire à la prospérité du pays.

Enfin, on oublie une chose importante. S'il y a des élections, c'est que le Roi l'a voulu ainsi. Si le Roi a voulu que ce soit le peuple qui choisisse son dirigeant. La volonté du Roi est claire et je respecte cette volonté. Le Roi n'a pas dit qu'il fallait un chancelier armé. Il n'a pas dit non plus qu'il ne devait pas être un croyant fervent. Il a dit "laissez les choisir". Rien ne doit s'opposer à la volonté du Roi.

Que la Lumière protège le Roi et le royaume tout entier.

Emiade

Parfaitement : une caserne a plus sa place à la tête d'un État qu'une église.

Car un État doit avant tout rendre fort et protéger ; En somme il a le même rôle que la caserne pour ses soldats : les rendre forts en les entraînants et leur offrir un toit en échange de leur services.
Oui une caserne à parfaitement sa place à la tête d'un État, en fait les deux sont la même chose puisqu'ils ont le même rôle.

Je recherche moi aussi la paix pour le royaume, seulement nous ne sommes pas seul dans ce monde : des petits bandits de grand chemin aux armées de la horde, nous avons des ennemis par milliers.

Et les bonnes paroles de la gentille petite fille que vous êtes ne les feront pas reculer sous prétexte qu'il est bien plus amusant d'être très gentils les uns avec les autres.
Non, nos ennemis n'arrêteront pas leur marche pour discuter autour d'un pique-nique dans le parc.

J'ai des rêves que je sais irréalisable, mais j'ai des projets pour cette ville qui se trouvent être concrets. Plus concret que vos paroles d'amour et de beauté.
Vous voulez continuer à être Emiade la simple prêtresse qui prêche pour le bien ? Vous ne voulez pas souffrir d'être chancelière ?
Alors je vous donne le même conseil qu'a M. Grey : abandonnez cette bataille de chiffonniers et préoccupez vous plus de vos ouailles. Cessez de prêcher la politique et remettez vous à prêcher les vrais valeurs saine du bien être et du bonheur.

Laissez moi souffrir à la chancellerie : le monstre que je suis mérite bien d'endurer pareilles souffrances, non ?
Alors faites le, abandonnez.

Faites le pour votre Lumière,
Faites le pour vos ouailles qui ont besoins de vous,
Faites le pour Hurlevent.

Bien à vous,
Marc-Auréllius.

Les rumeurs font bon train dans Hurlevent,Le Duc de Gazerd aurait porté plainte contre le roi Varian lui même pour incompétence au trône ?Le Duc aurait fais ça pour usurpé le titre de Chancelier aux candidats ?
En entendant cela Hunter accourus donner son avis.
Je vous demande l'honneur vous grandes gens de Hurlevent d'écouter mon humble avis.
Alors avec tous ça nous citoyens de Hurlevent avons le choix choisir entre Une Caserne,Un retraité qui n'a même plus la force de défendre de ses mains son peuple,Une Eglise ou encore un dictateur opportuniste,égocentrique et avide de tout pouvoir,moi entre tout ça j'ai choisis vite et peut être mal ?Une guerre civile vous dîtes ? mais qui ira ce bouger pour une guerre civile alors qu'il n'y a même plus d'armée dans Hurlevent,mais en pensant cela c'est vous qui allez la causé cette guerre ! Chaque candidats ayant son "Armée" à part le respecté Mr.Grey,l'Armée Impériale et l'Ordre du jugement se battent pour rien,une amie m'a fait par de tout les agissements de L'autoproclamé "Empereur" et de plus en me promenant dans notre citée je vois souvent une jeune fille tourné autours de la cathédrale ou des habitants. Etes vous tous devenu fous après cela quel royaume allez vous laissez l'Hurlevent au jeune prince Anduin quand il sera plus vieux,un royaume dévasté chacun ne voyant pas plus loin que le bout de son nez ? Mais réveillez vous bon sang! Enfin,soit ci cela vous convient.

Pour moi les seules qui méritent ce poste sont Mr.Grey et La prêtresse Emiade

Sur ceux,Bonsoir et merci de m'avoir écouter.

Je tiens à signaler, chers citoyens et candidats, que j'ai longtemps discuté avec la Justice d'Hurlevent, en la personne de l'auxiliaire Orthus. Ma plainte est conforme et, si cela peut vous rassurer, elle n'a qu'un enjeux symbolique. Voilà qui devrait à la fois retirer des esprits l'idée que certains se font de ma trahison ou de ma recherche du pouvoir. Ensuite je ne désire pas du tout le poste de chancelier : qu'en ferais-je ? J'ai déjà trop de choses à m'occuper. Cette plainte est là pour montrer à quel point je suis en désaccord avec la politique du roi, et contrairement, une fois de plus, à ce que l'on en dit : j'en ai le droit total.

Merci donc de réfléchir un minimum avant de m'accuser de trahison, ou d'autre chose que je n'ai jamais voulu voir se réaliser. Comme je l'ai déjà dit : il y a un système en place, blasphémer contre moi est du genre à éviter.

Qu'est ce que vous en feriez ? vous vous serviez des citoyens et autres pour récupéré votre Alterac...

Cà c'est peut-être ce que vous feriez à ma place. La reprise d'Alterac n'est pas un projet nouveau, si je voulais me servir, comme vous le dites, des citoyens pour ma reconquête, je serais tout bonne stupide. Pourquoi aurais-je attendu des élections que je ne voyais franchement pas venir ? Pourquoi me servir de citoyens qui ne savent pas se battre quand j'ai conclu un accord me permettant d'avoir le soutien de l'armée ? Cessez vos idioties.

Il serait peut être bon d'apprendre à parler couramment le commun, M. Hunter, avant de venir nous exposer vos points de vu aussi farfelus que désespérément étroits visiblement basés sur ce que cette chère Emiade vous a dit à sa messe et sur votre manque évident d'informations.

Apprenez le commun, apprenez la rhétorique et la politique, renseignez vous... alors seulement vous aurez mon respect et nous pourrons parler sérieusement.

D'ici là laissez les adultes discuter entre eux et à l'avenir pensez à tourner votre langue sept fois dans votre bouche avant de déclamer publiquement des idioties mon brave.


Bien à vous,
Marc-Auréllius.

Sachez Mr.Aurélius,que je ne vais plus à la Messe depuis des mois et je n'ai vue Emiade que deux fois depuis que je suis revenus de Bael'dun alors,une chose renseignez-vous et de plus ce ne sont que des rumeurs et non des affirmations.

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